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mardi 7 février 2012

La fête de Seoudat Ytro Par Kisse Rahamim, Victor Hayoun et Claude Nataf



SEOUDAT ITRO
par Kisse Rahamim

Une fois par an, les juifs d'origine tunisienne célèbrent, le jeudi soir précédant la lecture de la parachat ltro, la Séoudat ltro, le festin de Itro. Il existe une allusion à cette cérémonie familliale dans la paracha quand Aaron et les anciens d'Israel viennent partager le repas de Itro (Exode 18.12).

Origines :

La tradition de cette fête est ancienne et profondément ancrée dans la communauté juive de Tunisie. Une des légendes raconte qu'une épidémie de diphtérie sévissait au 19ème siècle et causait de nombreuses victimes surtout chez les petits garçons. Cette maladie cessa brusquement ses ravages la semaine de la paracha Itro. Depuis, afin de commémorer ce miracle, on institua un grand festin le jeudi soir précédant la lecture de la parachat Itro. Certains pensent que ce repas a été institué en l'honneur des jeunes garçons qui ont pour la première fois l'occasion de lire les dix commandements.

Déroulement:

Le jeudi, dans la téfila de Chahrit et de Minha, on ne récite pas Tahanoun. Ce repas est un festin en miniature qui est servi dans des ustensiles de taille réduite que chaque famille possède et n'utilise qu'à cette occasion.Dans tous les repas familliaux tunisiens (le michté de Pourim, le repas de fin de jeune de Kippour...), on prépare un macoud (omellette frite d'oeufs et de poulet) et une poule farcie. A Séoudat Itro le poulet est lui aussi miniature et on cuisine donc des pigeons,un par garçon de la famille. Le soir, on dresse une table décorée et illuminée de petites bougies.
On commence par une étude de la Tora et du Zohar puis Bar Yokhay. Ensuite, on sert les mets dans des couverts miniature en verre ou en argile. Au dessert, on sert des douceurs et des petits gâteaux (yoyo, makroudes, manicotti, fruits et légumes en pâte d'amandes...). Les rabbins de Tunis ont tenté de lutter contre cet achat massif de pigeons qui était source d'une inflatoin temporaire, conseillant d'utiliser des coquelets.

jeudi 23 septembre 2010

COQUETIERS SAUMON POMMES DE TERRE

INGRÉDIENTS :

8 belles pommes de terre

250 grammes de saumon frais

Quelques brins d’aneth

Un citron vert

4bonnes cuillères d’huile d’olive

2 échalotes

Du sel

Du poivre

Faire cuire les pommes de terre dans de l’eau salée. Ensuite les passer à l’eau fraiche. Les peler. Laisser reposer.

A l’aide d’une petite cuillère, après avoir coupé les pommes de terre, chacune en deux dans le sens de la largeur, les creuser.

Mettre dans un saladier le saumon finement haché ,la pomme de terre que l’on a récupérée en creusant, l’aneth ciselée, les échalotes épluchées, lavées réduite en purée dans un mixer, le jus de citron, l’huile d’olive, le sel, le poivre. Bien mélanger le tout. Laisser mariner pendant une demi-heure au frais.

Prendre ensuite les demi pommes de terre creusées et les remplir de la farce.

Disposer les préparations dans une assiette et servir frais.

jeudi 16 septembre 2010


POUR VOUS MES LECTEURS FIDÈLES CES FLEURS AVEC MES VŒUX POUR UN AUTOMNE DE FRAICHEURS, SANTE,SÉRÉNITÉ





Au seuil de cette fête solennelle ,j'aimerai présenter tous mes voeux à tous ceux qui souffrent dans le monde, aux malades impuissants face à la pathologie, aux opprimés, aux offensés, aux démunis et à tous .
GMAR HATIMA TOVA
Tsom Kal
Que les prières de ce jour béni soient exaucées et que vous soyez inscrits dans le livre de la vie. Amen!


Et pour respecter les traditions culinaires, la "Baranya", les boulettes de poulet et la poule farcie cousue de fil rouge!...

samedi 4 avril 2009

MKHALTA, MSOKI de PESSAH, BICHAH


PESSAH BICHAH en arabe, la PAQUE juive,

lA recette qui suit comporte tout ce que la terre produit et offre de nouveau, un méli mélo de légumes, mélange d’herbes fraîches, goûteux, diététiques, parfumés à souhait, ce repas embaumera la maison d’une odeur particulière, unique….
Choisir des légumes nouveaux, frais croquants, comme il y en a sur nos étals en cette période.
1kg et demi d’épinards
1chou vert
6 artichauts
1 bottes d’oignons frais
1livre de poireaux
200 gr de petits pois frais
Un fenouil
6 carottes
6 navets
Deux têtes de chou rave (boutakalè)
Un cardon (khorchef)
Un demi-cèleri
Une romaine (salade)
Un bouquet de persil
Trois bouquets de coriandre (kosbor)
Un bouquet de menthe fraiche
Un bouquet d’aneth
Un kilo de fèves fraiches
Deux courgettes
Une tête d’ail
Une petite botte d’ail nouveau

Pour la viande, on peut soit utiliser uniquement de la viande de mouton, soit mélanger bœuf et mouton : collier, épaule, poitrine.
Prendre environ 2kgs
Deux à 7 osbanas (coussinets ou boyaux) selon le nombre souhaité.(recette suit)
Epices :
Cannelle, bâton,
Deux cuillerées à soupe boutons de rose séchées (chouch ward)
Sel, poivre, harissa maison
Une pincée de noix de muscade selon les goûts
Huile d’olive
Préparation :
Dans une énorme marmite, celle que l’on réserve pour l’occasion, verser l’huile d’olives et deux oignons émincés.
Les légumes sont tous lavés, les verts et herbes sont équeutés et finement hachés, les autres légumes durs sont découpés en petits dés d’environ 1cm.
La viande est cachérisée, salée, poivrée, la poser dans la marmite et la faire revenir avec les oignons, ensuite mettre les légumes en dés, les épices, le reste des légumes verts. Remuer, faire revenir rapidement, mouiller légèrement car les légumes « suent ». Laisser cuire environ 30 mn, rajouter dessus les osbanas, laisser cuire, ensuite on rajoutera les petits pois et les fonds d’artichauts . On mettra de l’eau à nouveau si l’on en sent la nécessité.
On laisse mijoter et l’on rajoute en final à la surface les fèves vertes écossées.
Selon les rites on rajoutera ou pas les galettes pour le msoki.
La préparation est prête, il reste du jus , on mettra les galettes que l’on aura broyées.
Les galettes cuisent au bout d’un quart d’heure environ.Elles gonflent ensuite dans la préparation de légumes.
Tout au long de la cuisson, il faut surveiller la viande, les légumes et l’assaisonnement, rectifier s’il le faut, mouiller s’il le faut aussi

La recette varie selon les régions, en ce qui concerne Nabeul, on ne met pas de galettes, on coupe les légumes un peu plus gros et on les fait cuire avec les osbanes et la viande de mouton.

A Tunis on met des pommes de terre comme légumes aussi.
Pour dresser le plat, on présente la viande et les osbanes coussinets ou boyaux dans une grande assiette et les légumes dans une soupière.
Pour les légumes , le cardon doit être gratté, les fils ôtés, les épinards seront nettoyés à grande eau et équeutés.
La salade romaine, lavée feuille par feuille, le chou rave sera épluché etc…

HAG SAMEAH , BONNE FETE DE PESSAH .

PESSAH, FETE DE LA PAQUE JUIVE, AID EL FTIRA

Cette fête est aussi appelée fête des galettes ou des ains azymes. C'est aussi la fête du Renouveau Elle vient avec le printemps. Elle dure huit jours. Elle commence le 15 du mois de Nissan, jour où les hébreux quittèrent l'Egypte.Pendant cette période toute consommation de "hamets"(levain ou aliment à base de levain) est interdite, et la matsa ou pain azyme remplace le pain. La matsa ou pain de misère.
L'interprétation de cette fête signifie le symbole de la liberté. Certains érudits talmudiques disent qu'Abraham souhaita la bienvenue aux trois anges au seuil de sa tente, c'était à Pâque. Et lorsqu'il demanda à Saraï de prendre trois mesure de fleur de farine , de les pétrir et de faire des gâteaux, elle fit trois matsots. En commémoration de cet évènement, trois matsots sont placés sur la table du sedder.
En Tunisie, la tradition veut que l'on mange l'agneau pascal et que l'on fasse le ménage de printemps en nettoyant la maison pour détruire toute trace de miettes ou de pain.La maison était blanchie à la chaux, les récipients en métal étamés. Le chef de famille ou le "chohet"homme ayant eu l'autorisation après examen de la "chmikha", tuait l'agneau selon les rites, le chef de famille trempait sa main dans le sang et posait celle ci sur le mur de l'entrée ,pour éloigner le mauvais oeil par les cinq doigts et pour rappeler la sortie d'égypte.
Ensuite la veille de la fête, on procède à la "bdikat hamets", la recherche du hamets, en tunisie, le père prenait une boite de conserve ou une vieille casserole, une bougie, , après avoir réparti, dix morceaux de pains (petits) dans du papier journal (en faisant un petit kortass, ) il doit les poser dans chaque pièce de la maison . Le lendemain matin à la lueur de la bougie, il doit les retrouver, et à l'aide d'un couteau, il gratte l'endroit où ils étaient posés pour les transposer dans la boite, ensuite, on met dehors la boite contenant les morceaux de pain et l'on brule le tout.
le soir du Sedder toute la famille est réunie autour de la table ou une chaise supplémentaire reste vide, on la garde pour celui qui vient à l'improviste ou qui est déshérité. Sur la table uniquement les verres à vin, les "haggaddotes" devant chaque convive, devant le chef de famille le verre du "kiddouch". le panier en osier garni d'un napperon brodé . On a pour coutume aussi le soir de pâque de laisser un verrespécial que l'on appelle "la coupe d'Elie", "coss Eliyaou", en espérant que ce grand prophète , qui est monté au ciel , n'est pas mort, son retour est attendu par les générations de juifs, on laisse aussi la porte d'entrée de la maison ouverte dans le cas où il entrerait., toute cette symbolique pour exprimer au prophète Elie la bienvenue.
Un vase et un grande coupelle pour la lecture des dix plaies. A côté de la table un broc pour les hommes ,l 'une des femmes tend le broc et une coupelle pour qu'ils se lavent les mains.
Jadis, on ne se mettait pas à table mais on s'allongeait presque sur des matelas à même le sol, ou des coussins, la coutume voulait que l'on boive penchés sur le côté.
La fête commence par une réunion familiale, le séder au cours duquel on raconte la sortie d'égypte et on lit "la haggada". Le "plateau du sedder" trône au milieu de la table. En tunisie c'est un "krestnou" panier qui est rempli des éléments de la fête : les trois matsots, l'os de mouton "zeroua"(épaule d'agneau), un oeuf dur "beytsa", herbes amères ou "maror" (céleri et romaine), "l'atseret, verdure , persil ou cerfeuil, le "karpass" céleri, cerfeuil ou radis, , eau salée ou vinaigre dans coupelle on y trempe le karpass, le "harossot" purée de fruits divers et épices, (dattes noix ..; . Cette corbeille en osier est passée par la maîtresse de maison et particulièrement par les jeunes filles en Tunisie et au dessus de toutes les têtes pendant que l'on récite la prière de "yetmol" "nous étions esclaves, nous sommes libres à présent".
La cérémonie du sedder est pleine de symboles et de gestes inhabituels. Petits et grands participent. Le repas n'est pas servi avant la fin des prières.Tous participent et prient selon les rites.La cérémonie se termine par des chants populaires comme"had gady'a ". La haggada est lue en général par le chef de famille ou par le plus érudit en la matière, les convives suivent. Le repas somptueux est servi tard dans la soirée après tous les rituels.
En tunisie, on avait pour habitude aussi de dépouiller l'os(épaule d'agneau) de sa chair et le garder comme porte bonheur, on le prenait alors de situations difficiles, examens etc..
A Djerba la coutume veut que l'on rajoute dans le panier une tête d'ail à 7 gousses et une cosse de fêve fraîche à 7 fèves., qui seront ensuite suspendus dans la cuisine après la fête. Les autres tunisiens gardent une galette dans la cuisine jusqu'à l'année suivante.
Le deuxième soir du sedder ressemble au premier à la différence que la haggada est traduite dans la langue du pays d'accueil (français) et que les prières sont moins longues.
Le huitième jour de pessah , dès qu'apparaissent les trois premières étoiles dans le ciel ,la fin de la fête est annoncée. c'est un moment joyeux et chaque communauté le célèbre selon ses traditions. Les juifs du maroc organisent une grande fête"la mimouna" qui commence à rentrer dans les traditions de tous les originaires du maghreb. En tunisie, le père de famille, décorait la maison de feuilles de salade romaine, sur les meubles ,les tableaux les lustres, dans chaque pièce en récitant en arabe"khadarné el dar oué el am ikoun akhdar", nous avons décoré la maison de vert, l'année sera verte.
Et la tradition tunisienne demeure celle des casse croutes tunisiens, sandwichs de pain italien(khobz arbi) avec thon, harissa, olives, salade de crudités..que l'on achète à la bousculade même de nos jours en France, On mange aussi les pois chiche , car les juifs tunisiens pensaient que le mot "hamets" venait de homs ,alors on ne consommait pas de pois chiche durant la pâque et tous nos amis et voisins musulmans nous ramenaient le 8ème jour du pain italien, des pois chiche et de la zlabia (faite spécialement ce jour là) et nous, on distribuait à tous des galettes d'où le nom 'aid el ftira".
Bonne fête à tous. Pessah Sameah.

mercredi 25 mars 2009

Bil Tahrik mtè3y el Bchich, yé féttèh yè razzek, him aliné yè moulènè...

Cette incantation qui signifie pour nous les tunisiens toute une symbolique : En remuant cette "psissa"(poudre de différentes céréales), oh toi qui nous ouvre les portes, toi qui nous enrichit, aie pitié de nous, Seigneur...

Nichène yèmlkè el kissène: Nissan remplit les verres. On dit que le mois de Nissan est pluvieux et est présage d'abondance, de bonnes récoltes , de richesses.

Notre tradition veut que le premier jour du mois de Nissan (calendrier hébraïque)on mette dans un bol de la "psissa", un bijou(bague ) en or, des dattes pour sucrer la poudre. Ensuite en prenant d'une main la clef de la maison, on tourne celle ci dans la mixture et le chef de famille verse sur le doigt qui tient la clef lentement un filet d'huile d'olive en faisant les incantations . Ensuite chacun goûte une cuillerée du mélange.

Cet acte est supposé porter bonheur et ouvrir les portes des joies des semailles.

Bon Nissan, bonne pchicha.

dimanche 1 mars 2009

9 MARS JEUNE D'ESTHER 10 MARS FETE DE POURIM


HAG SAMEAH BONNE FETE DE POURIM
JEUNE D'ESTHER 9 MARS 2009
Durant les 70 ans d'exil qui suivirent la destruction du premier temple de jérusalem, les juifs exilés en perse ainsi que dans les 127 pays de l'empire Perse, furent menacés de génocide par le premier ministre nommé Haman. Grâce à la providence divine, une femme juive du nom d'Esther fut nommée Reine de Perse. Elle intercéda auprès de D... par le jeûne et la prière , pour sauver son peuple. Son mérite ainsi que celui de son oncle Mordékhaï épargna les juifs du génocide. Haman et ses dix enfants furent pendus sur ordre du Roi Assuérus. A pourim, il y a 4 mitzvots à accomplir:
  • lecture de la méguila la veille au soir et la journée
  • échange de cadeaux consommables auprès de deux personnes minimum(n les appelle les michloa'h manoth, c'est une expression de joie pour la victoire d'Esther.
  • dons aux pauvres
  • repas festif à célébrer en fin de journée de pourim.

    Le 13 Adar est une journée de jeûne, le jeûne d'Esther". Le soir , tous les jeunes se réunissent et pendant que le père est à la synagogue, mangent des graines , les glibettes, surtout celles de melon. En Tunisie, on avait pour coutume de manger un léger couscous et dans le bouillon on mettait des pois chiche et des œufs pochés (un par personne) A l'issue de ce jeûne, la tradition tunisienne veut que les jeunes filles se noircissent au khol les yeux, et coupent la longueur de leurs cheveux(un cm), on dit qu'ainsi elles seront aussi belles qu'Esther et les cheveux seraient renforcés. Les jeunes garçons jouent à la toupie, ils découpent des guirlandes de papier et s'amusent à bruler des pantins de papier en disant "aman ou ewlédou, nahrakoulou fâdou"

  • LA FETE DE POURIM 10 MARS 2009

  • C' est la fête la plus joyeuse du calendrier juif. Elle est relatée dans la "méguila d'Esther"il y a 23 siècles pour se souvenir de l'évènement.
    Le mot Pourim signifie en perse"tirage au sort", évoque le fait que la date de l'extermination avait étée tirée au sort.

  • Pour les michloa'h manoth, la coutume veut que l'on distribue de l'argent, de la nourriture , des friandises, aux amis, aux voisins et aux proches.. La tradition veut que l'on fasse la charité aux pauvres et aux déshérités. En tunisie, nos parents installaient dans les entrées vestibules une table avec différentes coupelles, on s'asséyait aux côtés de notre père et l'on offrait aux nécessiteux qui venaient demander cette aumone la somme qui correspondait à leur situation. Il y avait aussi la coutume du "foulard de la mariée", certains bénévoles nantis se promenaient de maison en maison avec un foulard et disait "la charité pour le foulard de la mariée". Les sommes récoltées dans ce foulard servaient à aider les jeuns déshérités à se marier et ainsi les dons sont anonymes de par la provenance et vont à à des jeunes inconnus du donateur.
    Pour les pâtisseries, elles sont presque toutes enroulées sur elles mêmes évoquant la méguila d'Esther.
    En tunisie, les oreillettes, ouedhnine el cadi ,les yo yos , makrouds, ghraïbés sont dégustés. Les ashkénazes et d'autres familles prèparent des pâtisseries à base de fruits, fromage, graines de pavot..

  • On dit aussi que Les pâtisseries ont souvent la forme d'oreilles car dans le temps on coupait les oreilles aux pendus."ozney Haman" est le nom de celles ci.
    POURIM se termine par un" festin",le rituel repas, La Séouda, outre les pâtisseries ,des artichauts bouillis , des salades de navets, carottes, une makbouba poule farcie qui trône au milieu de la table et les maakouds différents, à la viande, aux carottes, aux pommes de terre et poulet. Chaque ménagère concoure à faire le plus grand et le plus beau des makouds.

  • Pour se souvenir d'Esther et de son exploit , on consomme des fèves et des pois (en tunisie des fèves séchées bouillies servies avec du sel et du cumin), car ne voulant pas consommer de la nourriture non cacher, Esther consommait des fèves et des pois.
    Un bouillon de poulet contenant des vermicelles ou des nouilles accompagne la poule farcie.

  • Partout dans le monde la tradition des mascarades se répandit, les enfants se déguisent , un carnaval a lieu: l'adloyada de Pourim. Les bals masqués devinrent populaires partout.

  • ET QUAND ARRIVE ADAR ON REDOUBLE D'ALLEGRESSE

dimanche 4 janvier 2009

RAGOUT DE VEAU AUX POIS CHICHES ET AIL

Ingrédients :

Une livre de viande de veau

250 grammes de tomates fraiches

4 piments verts

Deux oignons

100 grammes de pois chiches trempés

Une tête d’ail

3 cuillères de vinaigre

Une cuillèrée d’harissa

De l’huile

Du poivre

Du felfel jinè (piment moulu rouge)

Une cuillère de Tabel, coriandre

Dans un faitout, mettre l’huile, l’oignon coupé en lamelles, la viande découpée en carrés, saler, poivrer, faire dorer, en retournant sans arrêt.

Prendre les tomates les tremper dans de l’eau bouillante, les peler. Passer les au mixer.

Rajouter sur les morceaux de viande, la purée de tomate, le felfel zeinè, remuer, ajouter ensuite l’harissa diluée. Laisser mijoter quelques instants.

Rajouter les pois chiche trempés, couvrir d’eau., laisser cuire lentement.

Quand la viande et les pois chiche sont à point cuits, découvrer, réduire le feu.

Prendre les piments , les couper en deux dans le sens de la longueur, épépiner les,de même, l’ail épluché et pilé grossièrement .

Rajpouter sur la surface du faitout, les piments en décorant la surface, saupoudrer de coriandre, parsemer l’ail et rajouter le vinaigre préalablement tiédi. Laisser cuire une dizaine de minutes doucement.

Servir chaud.
Ce plat peut se consommer avec du riz blanc ou du bourghoul., ou simplement comme en Tunisie avec du bon pain italien.

vendredi 7 novembre 2008

QUELQUES VIEUX RITES ET TRADITIONS

De temps en temps remontent les souvenirs de gestes, rituels ou traditions de nos anciens.

  • l'eau que l'on jette derrière vous(dans une tasse ou un verre) quand vous partez en voyage et ce symboliquement afin que l'on parte et revienne en bonne santé, avant même quand on faisait un nabeul Tunis...
  • le chinouj "seynouj" graines que l'on parsemait sur du linge, trousseau de mariée ou de bébé, dans une nouvelle maison, dans vos poches pour préserver du mauvais oeil...
  • le signe que l'on faisait sur le front d'un enfant pour ne pas "le prendre d'un coup d'oeil quand il était beau, disait quelque chose de bien , mangeait bien ou grossissait, le doigt dans la salive que l'on posait en virgule sur le front...
  • Pour jurer et s'engager , le doigt dans la salive et un grand trait sur un meuble ou mur, signe d'engagement vérifiable...
  • la poignée de sel dans la main fermée qu'une personne ayant des dons spécifiques passe lentement et fortement sur tous les endroits du corps, en baillant souvent, d'un individu malade, dans laquelle on crachait et qui était brûlée au canoun ou jetée dehors. On disait quand elle baillat "menfoussé" et "mey houkch".. pour éloigner le mal et le mauvais sort...
  • le signe de la main , doigts ouverts, main de fatma khomsa pour préserver de l'oeil, cinq ...
  • le mot "bel hout alik" avec du poisson sur toi, pour protéger la personne de tout mal...
  • "khomsa, houta we guerne ghzele" phrase idéale pour se protéger de tout sort
  • Oter dans un oeuf cru le petit point rouge sang, car ce serait un péché que de consommer cet oeuf impur, alors pour convaincre les jeunes filles leur mamans leur disent "la poule a ses règles "....
  • ne pas appeler le sel par son nom en arabe le soir "melh" et remplacer par "rebh", c'est plus poli. (saler par gain)
etc... et nous gardons ces rites et nous les transmettons, ils ont tous une origine, une signification etc... etc.....

dimanche 5 octobre 2008

POUR YOM KIPPOUR

N'oublions pas : derniers préparatifs, Après avoir fini de faire les confitures de grenades et de coings, Il nous reste à préparer le "boulou", ces fameux pains sucrés aux amandes, les coings aux clous de girofle, la baranya du soir de sortie de yom kippour avec la poule farcie, le bouillon avec les nouilles. Tout ça dans la tradition tunisienne!
Pour la veille à préparer le couscous au poule, avec petites boulettes sans pommes de terre , le rôti de poulet pour le midi, les foies grillés que tout le monde doit goûter.
Penser à la citronnade avec de l'eau de fleurs d'oranger pour la sortie du Yom Kippour, ne pas oublier d'acheter la boutargue qui sera dégustée avec une goutte de boukha bokobza.
Préparer les taleths, les kippots (kippas), enlever les téfilines, les mettre de côté pour cette fête.
Préparer un repas froid pour les petits(ils ne jeunent pas!).
J'espère n'avoir rien oublié.
Si, vous souhaitez un Bon Yom Kippour, une excellente fête à tous.
HAG SAMEAH LE KOULAM
KETIVA OU HATIMA TOVA

lundi 2 juin 2008

CHEBOU3OUT -CHAVOUOT - FËTE DE LA PENTECOTE JUIVE



les pains, le lait et le miel de chavouot
Aux temps bibliques,un des rites essentiels de la fête était l'offrande de deux miches de pain ou "pains de proposition" faits de la farine la plus fine à base de blé de la nouvelle récolte et apportés au temple de Jérusalem.
Aussi les "halots de chavouot" peuvent être des pains de forme particulière, différents de ceux des autres fêtes.
On trouve selon les régions un pain en forme de deux halots liées en leur milieu pour évoquer les tables des Dix commandements et les deux pains de propositions.Certaines femmes décorent les pains d'une échelle de pâte de sept échelons pour rappeler les "7 ciels" que d'après la légende Moïse avait du gravir pour parvenir à Dieu. Le sinaï est souvent représenté par une échelle, d'ailleurs on constate que la valeur numérique du mot "sinaï" en hébreu est la même que celle du mot échelle "soulam".
La lecture des dix commandements a lieu le 6 Sivan.
La tradition de consommer à Chavouot des mets lactés a diverses interprétations.
Rappelons que le mot lait en hébreu "Halav" a une valeur nummérique de 40, allusion aux 40 jours où Moïse étudia la Loi sur la montagne avant de recevoir les tables de la loi.
Chavouot est une fête pastorale et agricole et le lait et le fromage en sont, en quelque sorte, les symboles.
Le lait symbolise la nourriture spirituelle, la richesse, le miel la douceur de la vie et l'abondance.
Que cette fête soit riche et ruisselante de lait et de miel.

mardi 1 avril 2008

LA TABLE: Un ART de Vivre qui prend ses racines dans la Tradition.

Les recettes et les traditions attachées aux fêtes du calendrier juif se transmettent de génération en génération, grâce à leurs valeurs mythiques et symboliques.
Nous savons que le calendrier juif est "solo-lunaire", l'année est divisée en douze, voire treize mois débutant à la lune nouvelle, les mois lunaires étant insérés dans l'année solaire.7 fois par cycle de 19 ans, un mois supplémentaire "Adar2" est ajouté au calendrier.
Dans les traditions juives, la fête a non seulement un sens joyeux, festif mais est aussi une cérémonie La fête est le rappel de l'histoire, du passé ,mais elle signifie aussi avenir, car nous la transmettons à nos descendances, nous leur donnons une identité fondée sur un passé commun et un ensemble de traditions.
Chaque communauté juive du monde emporte dans ses bagages, aux talons de ses souliers, un peu sa vie, ses traditions, un mixte des principes du judaîsme et des us du pays, de l'esprit local.
Nous sommes au seuil de la fête de Pessah, liée au cycle agraire de l'année: le printemps.
Pour passer à table ,un rituel s'impose, se laver les mains, ce qui veut dire, faire une pause entre les moments.La nourriture permet d'exprimer sa spiritualité.
Les mots :Manger = Makhal et Malakh =ange sont composés des mêmes lettres: dans la nourriture on puise sa spiritualité.

La tradition juive veut que l'on ne consomme pas les produits carnés et les produits lactés en même temps. Le lait est un élément qui est produit par un animal vivant, tandis que la viande provient d'un animal que l'on a abattu, donc mort.
La cuisine juive ne comporte que des viandes provenant d'animaux herbivores, quadrupèdes, ruminants à sabot fendu.
La cachérisation, salage et lavage de la viande obéit à des règles de "cachrout".
PESSAH commémore la fin de l'oppression du peuple juif en Egypte ancienne. Le passage de l'état d'esclave à celui de peuple libre.
On appelle cette fête aussi "la Pâque" ou en Tunisie "Aîde el Ftira" ,la fête des galettes.
Toute consommation de "hamets", levain, aliment comportant de la pâte levée, est interdite: pâtes, pains, gâteaux, etc...La matsa, appelée pain de misère est à base de farine de galette , de sel et d'eau,cuite telle que.

La fête démarre par une recherche du hamets, le 13 Nissan au soir, on appelle cette cérémonie "Bdikat Hamets", le chef de famille inspecte tous les lieux de la maison à l'aide d'une bougie, la maîtresse de maison aura auparavant semé dans les différentes parties de la maison dix morceaux de pain enveloppés dans du journal en tous petits paquets. Le père de famille se sert d'une boite en fer ou d'une casserole et d'un couteau il fait le geste de gratter les morceaux,avec le couteau les fait glisser dans l'ustensile, le lendemain matin quand tout est net, prêt pour la fête, on brule les morceaux et l'on met dehors la poubelle.
Deux soirées de fête se succèdent ensuite, , réunion de toutes les familles "SEDER" , ces soirs là on lit la "Haggada", récit de la traversée du désert d'Egypte. Le plateau du Séder est traditionnellement préparé selon certaines règles, il circule autour des têtes des convives porté par la jeune fille de la maison.
Toutes les prières sont chantées, petits et grands se souviennent des airs ou paroles traditionnellement entonnées.le rituel "ma nichtana" en quoi cette nuit est elle différente des autres nuits" est chantée par les enfants qui ont un rôle important à pessah.
Les commentaires évoquent le récit de la sortie d'Egypte.
La phrase "ha lakhma anya" voici le pain de misère que nos ancètres ont mangé en Egypte évoque le récit de l'exode.
Le séder se déroulait aussi dans le temps, assis sur de moelleux coussins.L'énumération des dix plaies dont furent frappés les égyptiens pour laisser sortir les esclaves hébreux.
En Tunisie le soir, la veille du premier seder, on mangeait les grillades de l'agneau immolé à cette occasion, par terre sur des matelas ou des peaux de mouton, et l'on évitait de répandre des miettes.
La tradition veut que pendant cette fête on sacrifie un agneau et que l'on mange de la viande d'agneau en gardant l'os de l'épaule pour le plateau du séder.
Le plateau du séder qui trône au milieu de la table, recouvert traditionnellement d'un voile rouge, peut être en paille , en cuivre ou en argent comporte sur le dessus trois matsots, l'une sur l'autre, séparées par une serviette; sur la droite du plateau on place l'os d'agneau"zeroa", on place un œuf dur "beytsa", symbole de sacrifice et d'espoir car l'œuf est porteur d'une vie nouvelle. On dispose des herbes amères "maror", on choisit souvent le cèleri, ensuite on rajoute l'"atseret", une verdure qui peut être laitue ou romaine. Le céleri, le persil ou un végétal représente le "karpass". Dans une petite coupelle, de l'eau salée ou vinaigrée, dans lequel le karpass est trempé. Ne pas oublier les "harossot", mélange, pâte de fruits de dattes et noix, que l'on rajoute à la romaine en morceaux. On pose un petit morceau de cette pâte à la fin de la fête sur les mézouzotes à l'entrée de la maison, pour protéger la demeure.
on dit que les djerbiens rajoutent une tête d'ail à 7 gousses et une cosse de fèves fraiches à 7 fèves. ces deux légumes seront suspendus ensuite dans leur cuisine à la fin de la fête.
La coutume veut que l'on prépare pour les deux sédarims un plat selon les régions, Mkhalta, "msoki" compossé de tous les légumes possibles et de la fameuse "osbana" poche farcie de tripes , foie, coeur, mou, persil, oignons,épinards, riz etc... et du plat typique le fadd(recettes à venir).
Quelques pâtisseries avec la farine de matsots sont préparées rituellement, fritèches, sphéries, etc..
HAG SAMEAH LE KOULAM BONNES FETES KMARA AM AKHOR

jeudi 17 janvier 2008

CREPUSCULE


Pour oublier la grisaille parisienne et rêver d'un crépuscule à Nabeul , prés de la mer, fermons les yeux, BONSOIR .


Merci à mourad qui nous a envoyé de magnifiques photos de chez nous, là où sont nées nos traditions, nos coutumes, nos valeurs et notre mémoire.