Il vous reste des frites, vous ne savez qu'en faire, froides elles ne sont pas bonnes, vous avez des oeufs, ok. Prendre 4 oeufs, de la poudre de coriandre verte, un oignon, une gousse d'ail, du sel, du poivre, de l'huile. Mettre dans une jatte, mettre les frites, la poudre de coriandre, un oignon pelé et râper, l'ail écrasé, le sel le poivre et casser dessus les oeufs, mélanger le tout. Dans une poêle ,un filet d'huile chauffée et verser deux louches de la préparation, remuer comme pour des oeufs brouillés ensuite faire cuire les deux faces . Vous avez quatre petites omelettes, que vous pouvez accompagner de légumes ou salades(brocolis, endives, , chicorée..)
Ingrédients • 12 feuilles de brick (malsouka) • Une poitrine de poulet • 400 g d'oignons • Quelques brins de coriandre • Quelques brins de persil plat • 1 cuillerée de cannelle en poudre • De l'huile d'olive • sel, poivre • 2cuillerée de miel • Une cuillerée d’eau de fleurs d’oranger • Deux jaunes d’oeufs Préparation
Hachez la chair du poulet avec deux couteaux. Nettoyer les oignons, les laver, émincez les très finement Lavez, séchez, effeuillez et hachez le persil et la coriandre. Dans un faitout mettre l’huile, ajoutez le poulet haché, l’oignon et faites revenir, une fois la préparation dorée, rajoutez le persil, la coriandre, saupoudrer de cannelle, saler ,poivrer. Arrosez de miel et d’eau de fleurs d’oranger et rajoutez de l’eau. Réduire le feu, laisser cuire lentement en remuant de temps à autre, surveiller la cuisson et rajoutez de l’eau si nécessaire. Mélangez le tout. Préchauffez votre four à 150°. Prendre six feuilles de brick, les badigeonner au pinceau avec le jaune d’œuf, les poser sur le plat du four au préalablement garni d’une feuille de papier sulfurisé. Sur la surface des feuilles poser la préparation cuite et qui aura résorbé l’eau, l’étaler, retourner les bords des feuilles de bricks. Prendre ensuite les autres feuilles de bricks après les avoir badigeonné, les poser sur la préparation et rentrer les bords en dessous des premières feuilles pour constituer une sorte de pain. Mettre au four et laisser cuire environ 15 minutes. Quand la surface de la malsouka est dorée, vous sortez du four le moule et disposer la préparation dans plat de service. On peut saupoudrer de cannelle. Servir chaud comme entrée ou comme plat de résistance accompagné de salade d’endives aux noix ou scarole etc…
Il fait froid, le rhume est volatile, on a besoin de quelque chose de chaud pour retrouver la forme et se régaler. Alors une bonne chorba maison.
Ingrédients
UN gros oignon,
Une gousse d’ail
250 gr de viande de bœuf ou de veau(éventuellement du poisson ou du poulet)
Un demi bouquet de coriandre,
Deux branches de céleri (sans feuilles)
Trois branches de menthe fraiche
Trois belles tomates charnues et tendres
De l’huile
Poivre, sel, curcuma, paprika, poudre de coriandre(une pincée)
Une cuillerée d’harissa et/ou un piment rouge séché
Une bonne cuillère d’orge grillé (frik) par personne.
Préparation
Prendre de la viande boeuf, de veau, la découper en petits carrés minuscules. Dans un faitout, verser de l’huile , mettre la viande découpée et la faire revenir, lentement.
Prendre l’oignon nettoyé, lavé et émincé, rajouter à la préparation ainsi qu’une gousse d’ail écrasé.
Prendre les tomates , lavées et moulinées les verser sur la préparation.
Bien faire dorer le tout, rajouter ensuite la coriandre, lavée et ciselée, le piment rouge sec et/ou la cuillère d’harissa selon que l’on aime plus ou moins piquant.
Verser un litre d’eau froide et poursuivre la cuisson. Pendant ce temps, laver le céleri tailler le en petits morceaux, les rajouter au bouillon et laisser cuire, bouillir après. Prendre les graines d’orge grillé »frik » et les rajouter lentement dans le bouillon, baisser le feu, laisser cuire.
Une fois la chorba cuite jeter dedansla menthe ciselée qui doit juste infuser.
Servir dans des bols spécifiques comme en Tunisie. On peut encore agrémenter le goût par une rasade de citron .
Prendre deux poitrines de poulet et quelques cuisses - 1 gros oignon - 2 carottes - 2 branches de céleri - 2 pommes de terre - 2 branches de persil - 1 cuillère de marak of - Quelques branches de Coriandre - Deux tomates fraiches - Sel, poivre, curcuma.
Prendre les légumes, les nettoyer, couper l’oignon en lamelles, les carottes en rondelles, les pommes de terre en cubes, couper le céleri, le persil et la coriandre. Mettre dans une cocotte un peu d'huile d'olive et de sel, le temps que les oignons soient bien dorés. Nettoyer les tomates, les peler et les concasser, les poser sur les oignons rajouter le curcuma, le poivre et le marak of délayé dans de l’eau chaude. Bien mélanger et mettre dessus le céleri, le persil, la coriandre et les morceaux de poulet. Laisser mijoter un petit moment. Couvrir d’eau et laisser cuire environ 45 minutes. On peut ensuite rajouter les nouilles ou tagliatelles ou du vermicelle, soit dans le bouillon uniquement(que l’on aura retiré de la cocotte), soit avec les légumes et le poulet. Servir chaud dans une soupière.
Ingrédients1 poulet500 grammes de pois chiche150 grammes de frik (blé moulu grossièrement)1 demi bouquet de kosbor (coriandre)1 oignon1 gousse d'ail2 tomates fraiches1 cuillerée de purée de tomates1 cuilerée d'harissa (selon les goûts)Une pincée de poivre noir, une pincée de piment rouge (felefel jeinè), une pincée de cannelleDe l'huileNettoyer le poulet, le laver. Découper la poitrine en petits morceaux ainsi que les cuisses, réserver le reste pour faire un bouillon.Dans un faitout, mettre de l'huile, la chair de poulet découpée, ajouter l'oignon nettoyé et râpé,les tomates ébouillantées afin d'en retirer la peau, l'ail nettoyé pilé, le sel le poivre, le paprika, . Faire revenir, rajouter de l'eau (1/2 litre environ) rajouter le kosbor lavé et ciselé, les pois chiche.Laisser cuire lentement. Dés que les pois chiche sont cuits (plus d'une heure) , rajouter de l'eau suffisamment pour obtenir un bouillon. Laisser cuire, dés ébullition, rajouter les graines de frik, bien mélanger, saupoudrer de la pincée de cannelle, laisser cuire environ 20 minutes en prenant soin de remuer de temps en temps. La chorba fait des cloques , elle est prête. Retirer du feu, vérifier l'assaisonnement, servir chaud. Certines personnes aiment rajouter une rasade de jus de citron.Déguster!
Une merguez (qui vient de l'arabe mirqāz مرقاز) est une petite saucisse rouge épicée (besbes , harissa et poivre) et pimentée à base de viande de bœuf et/ou de mouton, originaire de l'Algérie.
Préparée à la maison par les juifs de Tunisie, elle est parfumée avec de la menthe séchée, farcie dans des boyaux épais (de bœuf) le plus souvent. Consommée grillée, ou frite avec la chakchouka, la mloukhia pour les juifs de tunis, ou la ojja à Nabeul, elle est souvent confectionnée pour Ticha Bé Av (Nhar Aguine), pour accompagner la sauce des « hlalems » en rondelles épaisses.
La merguez peut aussi se trouver sous forme séchée, notamment chez les musulmans de Tunisie, où elle porte alors le nom de mirqāz mselli. Elle accompagne traditionnellement le couscous préparé à l'occasion du nouvel an de l'Hégire, agrémenté également d'oeufs durs, de fèves et de qaddid (viande séchée).
Très connue en France et de par le monde la merguez agrémente dans les restaurants les couscous et se vend la plupart du temps comme les hot dogs en sandwich.
Nous préparions à la maison les merguez de cette façon :
Ingrédients :
1 kilogramme de viande de mouton et/ou de boeuf, dans la poitrine, collier ou épaule
Des boyaux de mouton ou bœuf (ou les nouvelles en plastique alimentaire bon à la consommation, comme pour les osbanes)
2 cuillères de Besbes (graines de fenouil moulu)
1 cuillèreede Paprika(felfel jeinè)
1 gousse d’ail écraséeou deux selon la taille
2 cuillères d’harissa
Deux bonnes cuillerées de menthe séchée
Une cuillerée de curcuma(corcom)
Un verre (petit)d’huile d’olive extra vierge
1 cuillère à café de sel fin et de poivre moulu
Préparation :
Laver , saler la viande rituellement, la découper en dés.
Hacher les morceaux de viande.
Prendre une jatte en bois , mettre la viande hachée.
Rajouter l’huile, le sel, le poivre, l’harissa, bien malaxer le tout.
Retourner le hachis, mettre dessus le paprika, l’ail, la menthe séchée, le curcuma et mélanger à nouveau. Goûter la farce pour voir si les ingrédients suffisent, (poser une cuillerée sur la langue, c’est la spécialité des bonnes ménagères)
Malaxer à nouveau afin de faire pénétrer tous les ingrédients de manière uniforme.
Poser la jatte dans un endroit frais (à défaut réfrigérateur).
Laisser au frais environ deux heures ou la veille de farcir les boyaux. Pendant ce temps, trempez les boyaux dans de l'eau chaude.
A l’aide d’un entonnoir glisser le bord du boyau et avec le pouce droit pousser le mélange de manière régulière. Si des bulles d’air se forment dans les merguez, faire sortir l’air en piquant le boyau avec une aiguille.
Faire un chapelet de merguez avec le boyau en les séparant en les pliant tous les dix ou quinze cm, pour pouvoir par la suite les séparer facilement sans les ouvrir en les coupant entre les 2 séparations.
En Tunisie on les suspendait ensuite sur des cordes à l’air libre. On peut les suspendre dans la cuisine à l’air ambiant quelques heures afin que le liquide entourant les boyaux sèche avant de les mettre au réfrigérateur.
La banane est de la famille des Musacées, plante africaine, elle pousse là où il fait chaud. C'est un fruit digeste contrairement à ce que l'on dit.
La banane constitue un aliment complet. riche en vitamine A, B, C, en potassium, en phosphore, magnésium. Elle est nourrissante, recommandée aux personnes fatiguées, ou exerçant des activités physiques pénibles ainsi qu'aux sportifs (une banane bien mure deux heures avant l'effort). Ses qualités aideront l'enfant jeune à se développer , à l'adulte à retrouver son équilibre nerveux.
La fraise de la famille des Rosacées, elle contient du calcium, du fer, du cuivre, magnésium, potassium, soufre et vitamines A,B,C,K. La fraise est trés nutritive et reminéralisante, renforce les défenses naturelles de notre organisme, combat la fatigue et intellectuelle, l'hypertension artérielle, l'arthritisme, la goutte, la constipation, les troubles hépatiques. Des fraises écrasées sur le visage, largement étalées pendant une nuit (rincer le matin) aident à conserver une peau souple et lisse. Les feuilles et les racines sont utilisées en infusion pour leurs vertus astringentes, antirhumatismales.
La Figue de la famille des urticacées, originaire d'orient renferme du fer, du calcium, manganèse, vitamines A,B,C. Consommée fraîche ou sèche, elle favorise la croissance de l'enfant, la convalescence du malade ; elle est recommandée aux femmes enceintes. Elle facilite le transit intestinal, et ferait tomber la fièvre. En gargarisme, la décoction chasse l'angine et soulage en lavements de bouche réguliers, les gencives. Le suc contenu dans le rameau aurait quelques vertus contre les verrues et les cors.
Le coriandre de la famille des ombellifères est une herbe méditerranéenne, ses fleurs blanches donnent des petits fruits utilisés à des fins aromatiques. Le coriandre est excellent pour faciliter l'expulsion des gaz intestinaux, la digestion gastrique, la stimulation des forces de l'organisme. L'utiliser en cas d'aérophagie , ballonnements, digestions difficiles, fatigue nerveuse. En lotion il est utilisé contre les rhumatismes.
Un kilo de fèves vertes (éventuellement surgelées)
2 pommes de terre nouvelles
De l’huile d’olives
2 gousses d’ail
Une bonne pincée de carvi
Une cuillère à café de coriandre moulu
Une pincée de sel
Une cuillerée d’harissa(éventuellement)
6 œufs
Préparation :
Ecosser les fèves et enlever leur peau. Découper les artichauts pour en récolter le fond comestible débarrassé de son foin (tremper les dans un bol d’eau additionné de citron pour ne pas qu’ils noircissent). Eplucher les pommes de terre. Nettoyer les oignons. Enlever les fanes de l’ail et émincer le.
Dans un faitout , verser de l’huile, les oignons découpés en fines lamelles, l’ail écrasé, le carvi, la coriandre, l’harissa, le sel, faire revenir le tout en remuant. Rajouter ensuite les fèves, les artichauts en lamelles et les pommes de terre en petits dés, mélanger, verser de l’eau pour couvrir les légumes, laisser cuire lentement pendant environ vingt minutes. Casser ensuite les six œufs sur la surface, espacés les uns des autres, couvrir, laisser cuire quatre minutes à peu près.
Dresser ensuite dans un plat large, en posant d’abord les légumes et en garnissant avec les œufs .
Variante, on peut faire cuire des merguez en même temps que l’oignon, ou parsemer la surface de miettes de thon.
Nos habitudes en Tunisie et principalement à Nabeul sont conditionnées par nos traditions, qui veulent que pour chaque fête nous préparions une spécialité culinaire. Pour PESSAH, nous régalons notre famille en confectionnant les Osbane, dans des poches de tripes ou des boyaux. Ces fameux coussins de"panses de brebis"! Avec la polémique de la vache folle , en France, on a supprimé pratiquement les tripes et les boyaux, en les remplaçant par de la viande et des boyaux en plastique alimentaire (qui pue). Si l'on est en Tunisie ou ailleurs, prendre environ 2mètres de boyaux que l'on retourne, racle et nettoie jsuqu'à ce que l'eau que l'on met à l'intérieur, soit pure . Pour ma part ,je me débrouille et trouve des tripes cacher chez un boucher dans à la porte de la villette!! et pour remplacer les boyaux, je confectionne comme un boudin , dans une gaze propre que j'ôte ensuite. Nous avons tous les ingrédients allons y: 2kgs de tripes, nettoyées, cachérisées, blanches, on peut pour ôter toute odeur et les faire blanchir, les faire frémir dans l'eau chaude où l'on aura mis du citron. 500 gr environ de viande de mouton (certains préfèrent le boeuf, mais pâques sans l'odeur de l'agneau c'est pâques "chouri ou souri".) Du mou (le poumon que l'on met à bouillir) 250 gr de foie (quelques tranches que l'on sale et que l'on fait griller) 750 gr d'épinards 500gr d'oignons frais avec les queues vertes Quelques gousses d'ail 3 bouquets de persil 2 bouquets de coriandre(kosbore) 1 bouquet d'aneth un demi bouquet de menthe "nâana" 150 gr de riz rond , environ deux grosses cuillerées d'harissa maison du sel, du poivre, du curcuma, De l'huile d'olive. Prévoir un entonnoir spécial pour farcir
Après avoir nettoyer les boyaux, les tripes, faire durcir ces dernières dans de l'eau bouillante, ainsi que le mou. Griller les tranches de foie. Toutes les herbes seront lavées, séchées de leur eau, et hachées finement après les avoir équeutées. les épinards seront lavées très sérieusement dans plusieurs eaux, car ils contiennent de la terre, faire sécher, hacher finement dans leurs queues. Eplucher l'oignon et l'ail, les laver, passer à la râpe pour l'oignon, découper menu pour l'ail. Dans une grande bassine , mettre les légumes et herbes hachés. Par ailleurs découper en tout petits morceaux, les tripes (feuillets , caillette etc..), le mou, la viande, le foie, rajouter le tout sur les légumes, le riz lavé, l'harissa,assaisonner avec les épices, rajouter de l'huile afin de bien malaxer le tout.
Selon le nombre de poches osbana que l'on veut faire ,on aura d'abord découper des rectangle que l'on pliera en carré pour en faire des coussinets, cousus sur deux côtés et demi, l'espace laissé servira à le farcir. On les coud en général avec une aiguille et du fil rouge(porte bonheur). Après avoir bien mélangé la farce, prendre un à un les coussinets cousus , mettre dans l'espace réservé l'entonnoir, farcir, coudre l'orifice, mettre de côté. Prendre les boyaux, découper des longueurs de 20cm environ, à l'aide de l'entonnoir les farcir, laisser une petite queue non farcie de chaque côté, piquer la surface à l'aide d'une aiguille afin qu'à la cuisson le risque d'éclater soit réduit. Faire cuire ensuite les différentes osbanes dans un faitout rempli d'eau salée. On peut utiliser ensuite cette eau pour arroser la "mkhalta"., ou faire cuire un riz. Le foie est grillé pour des raisons de cachrout, mais aussi pour mieux tenir. L'huile crue que l'on met dans la préparation sert à mieux farcir, mieux faire glisser les ingrédients. Les épinards ne lâcheront pas leur eau, si on les met en dernier dans la farce. Ne pas trop tasser le boyau car il éclate quand le riz cuit et gonfle. Cette préparation aux tripes appelée osbana peut accompagner différents plats dans l'année, notamment le bouillon du couscous du chabbat, la bkaïla, la loubia etc.. On peut congeler la osbana, crue ou cuite dans son jus. La délicieuse odeur qui envahit nos narines est ancrée dans nos mémoires et nous bercent d'histoires . Laissons nous emportés par ce merveilleux parfum de nostalgie et rêvons à un monde meilleur, plus solidaire, plus pacifique ....
ingredients: 1 kilo d'oignons une livre de viande de boeuf (à hacher) une gousse d'ail une botte de persil arabe une botte de coriandre 6 oeufs une livre de pommes de terre une cuillerée (bonne) de menthe séchée une cuillerée de fleurs de roses séchées(chouch ward) une pincée de poudre de cannelle une pincée de poivre une pincée de sel une cuillerée d'harissa maison Du pain rassis (une bonne demi baguette) L'huile pour la friture 150 gr de farine Préparation Prendre les légumes, les éplucher ,les découper, les laver , réserver chaque légume dans une assiette différente. Les pommes de terre seront épluchées et ensuite pelées finement dans le sens de la longueur , des bandeaux de 2mm, saler le tout, mettre de côté. Les oignons, seront rapés et salés, de côté. L'ail pelé, découpé en minuscules morceaux, et rajouté aux oignons salés. Le persil et le coriandre, équeutés et couper en petits morceaux, salés et de côté. le pain trempera dans un saladier.
Réalisation Dans un grand saladier mettrela viande hachée, les épices , la menthe séchée, l'harissa, un ou deux oeufs entiers,( auparavant on aura rincé chaque légume , sauf les pommes de terre, et on presse entre les mains chacun d'eux pour en extraire l'eau), le coriandre, le persil, l'oignon et l'ail. Le pain qui sera passé au tamis et dépourvu de son eau. Mélanger tout cela à la main pour bien mélanger les ingrédients.
Prendre les bandeaux de pommes de terre que l'on aura lavés pour ne pas qu'ils soient trop salés. Faire des boulettes de la mixture que l'on aura mélangée d'une forme plutôt ovale et qui peut contenir dans la paume d'une main.
D'une part mettre dans une coupelle la farine, dans une autre les oeufs que l'on va battre au fouet. D'autre part on va enrouler chaque boulette dans une bandelette de pomme de terre, pour les couvrir. Par ailleurs on aura posé sur le feu une poêle profonde contenant de l'huile pour friture.
Dés que l'huile est prête, baisser le feu, prendre trois récipients, un contenant la farine, l'autre, les œufs battus, le troisième contenant de l'eau. Prendre les boulettes une à une , enrouler la dans la farine, ensuite passer la dans l'œuf et poser la dans la poêle, ainsi de suite, en se rinçant les mains entre chacune afin de ne pas mélanger la farine, l'œuf... Les boulettes dorent, les retourner, une fois frites, poser les au fur et à mesure dans un grand plat contenant du papier absorbant. Les boulettes se mangent telles que avec une rasade de citron souvent le vendredi midi .L'odeur qui se dégage de celles ci s'imprègne partout et malgré le mélange"graillon ,épices, légumes", nos narines s'en imprègnent et c'est un vrai régal! Pour le chabbat, il faut les faire cuire à nouveau. On les dispose dans un faitout dans lequel on met un peu d'huile, une feuille de laurier, une pincée de carvi et une demi cuillère de concentré de tomates, on mouille légèrement et on laisse cuire très lentement. Elles ramollissent , fondent dans la bouche en même temps que la semoule de couscous. astuce:Pour donner une couleur plus dorée, on peut rajouter une cuillère de concentré de tomate dans l'oeuf battu.
Des laboratoires annoncent que ce fruit est l'un des meilleurs contenant des vitamines, des vertus pour le rajeunissement de la peau (huile extraite), bon pour le cholestérol puisque contenant de l'estérol, excellent remède pour beaucoup de pathologies
C'est une maison bleue
mes merveilleux enfants
un peu de pkhour, ouchak et dède
fiasque d'eau de fleurs d'oranger
un brin de rue, Feygèle, porte bonheur
les tables de la Loi
avec le sourire
Simon s'habille pour a prépa de sa bar Mitzva
on peut y mettre le thé à la menthe
les figues de barbarie
hendi, guergueb
et quand il est tout chaud et sort du four
avec une bonne slata méchouia ou de la Mloukhia!
le harkous, tatouage
sous le soleil de notre maison la menthe sèche
éventails
les juives tunisiennes s'habillaient dans le temps de la sorte
Bar Mitzva coupe cheveux Simon jr
le gateau MAZAL TOIV MABROUK
Pour yom kippour en confiture ou enveloppées de clous de girofle moulus
ls coings de septembre
le rituel HENNE pour la bar mitzva
en toiute intimité
simon chez Mirna pour sa coupe de cheveux
la stèle de mon grand père et son banc
Meyer de rebbi Nessim Haddad grande synagogue de Nabeul
un brin de jasmin pour humer l'odeur de notre Tunisie
préparation Bar Mitzva mon petit fils Simon Chiche
les dattes de Roch Achana
les hallots de chabbat
les grenades et la fertilité
Pose toi sur la branche de l'olivier
un bouquet de fleurs pour égayer une journée
Simon Bellaiche souffle sa bougie d'anniversaire
et autour, Alicia, Théo, Simon Jr, Valérie et Désirée
Joë Guez et dans son team Simon Bellaiche
tous les bleus sont au rendez vous
trinquons pour la saint valentin
devinez quel est ce monument?
merguez
CHEHIYE TAÏBE, GOOD APPETIT
régalez vous!
comment découper un poisson
et celui là?
orange sanguine de tunisie
gâteau de semoule garni raisins
une petite fraise?
fleur cassia
cerise rouge comme les coeurs
la figue
même ce bleu est là!
un couscous, un pain tabouna, léger, léger
Patience, après la pluie ,le beau temps!
GUERGUEB, HENDI
Hendi el ghrouss, irod el chyébe arrousse
Pour que l'année soit douce des dattes pour Tou Bichvat
et les tomates et .....
un fruit qui ne soit pas de saison
du pêcheur au consommateur
Pêches plates, fèves, poires, prunes
du producteur au consommateur
Des prunes, des poires, des bananes à go go
avec des poivrons grillés en lamelles, deux cuillères d'harissa arrosées d'huile d'olives !
un plat complet avec des merguez (viande et légumes)
C'est une simple recette
Deux doigts de tendresse, un verre de douceurs, cent grammes de solidarité, une cuillère d'écoute, une louche d'empathie,un cl de compassion,une livre de fidélité, le tout arrosé de joie et bonne humeur
Deux amis de toujours Félix Brami, Simon Bellaiche
Trinquons à la vie, à l'amitié, à un avenir tranquille
une classe de koutab à Nabeul en 1960
Le directeur Gabriel Haddad à gauche et le rabbibn Sion Uzan au fond à droite
Insolite, mais criant de vérité
Comment l'homme se voit, et comment la femme se trouve!!!!
une petite gouttede boukha, un morceau de boutargue
et vous voilà réchauffés!
citron vert, citron jaune
une tarte citrons, méringue
clair de lune à Paris Montmatre
des pommes de la cannelle, du sucre
une bonne compôte de pommes/cannelle pour l'hiver
une fleur pour égayer l'automne
fleur de cassia
insolite mais vrai!
perinage nabeul 2008
les fleurs pour le bien être
fleurs de delphinium
un brin de jasmin pour vos matins
le violon de farhat
il a accompagné bruel, faudel et d'autres stars...
Une belle bédouine
vous souvenez vous de "dégguézé!
un jet d'eau, une porte bleue, un doux soleil
le rêve est assuré
pelerinage nabeul2008
Bleue la couleur de l'espoir
Pour vous souhaiter de bonnes fêtes, un bouquet bleu pour un espoir de paix, sérénité, bonne santé
les épis de maïs que l'on faisait griller dans la cour inondée de soleil
mais c'était sur les braises rouges du Canoun en terre cuite
Vert et parfumé
à mettre dans toutes les sauces: le basilic
pelerinage nabeul 2008
Le pain Tabouna, fait maison
Encore chaud sorti du four avec quelques olives noires froissées, une huile vierge d'olive, heum....
Et là sur le gril électrique
ont-ils le même goût????
avec Stephane Hessel (Droits de l'Homme...)
A Roch Hachana, pour que l'année soit verte, les nabeuliens mangent de la Mloukhia
La tradition du plat de Corète, Mloukhia le vert de l'espérance
bar mitzva
Mon grand père youssef joseph
Le port de tête digne, les moustaches et le a jebba de couleur grenade
dans la cuisine
bourghoul et felefel jeïné (paprika)
Le Mausolée de rebbi Yacoub Slama à Nabeul
De vieilles inscriptions
chakchouka nabeulienne
parfumée, piquante, les oeufs à la surface
pilon , bakhara et éventail(marwaha)
cigares bricks au miel
quelques douceurs
Un vieux marchand de jasmin
Sur l'oreille ou le décolleté?
Un plateau de réception
salami et mortadelle cacher
un buffet et des fleurs
Et que la fête commence!
simon and simon
quelques zakouskis
Et des fleurs
Et pour le dessert,
la pièce montée
quelques macarons
Juste pour adoucir la gorge....
un bouquet de fruits superbes
la corbeille de la douceur de vivre
UNE BONNE PECHE/ DES ROUGETS,DES LOUPS, DES PETITES DAURADES,EN BORDURE DE MER A NABEUL,SOUSSE,SFAX
uncomplet poisson, quelques piments frits, une tastira, un oeuf au plat, quelques frites et un poisson doré à point dans une merveilleuse et douce huile d'olive
des cigares au miel et à la pate d'amandes
pour accompagner le thé à la menthe ou le café zazoua
Ma Tunisie en mauve
c'est la couleur que j'ai toujours aimée depuis mon enfance
LE BON PAIN ITALIEN OU KHOBZE ARBI
un pain blanc, croustillant, excellent , une slata méchouia ou une mloukhia avec et rien d'autre!!!!
Aquarelle
légèreté et beauté
Palmes ,palmier, à l'ombre il fait meilleur
le pain et le sel que les amis se partagent
tabouna
Un croquant qui fond dans la citronnade glacée, parfumée d'eau de fleur d'oranger
quelle sensation délicieuse!
TBIB CHELOUM, LE DOCTEUR SCIALOM
Quelle est la personne qui ne se souvient pas du cèlèbre Docteur, célèbre pour ses compétences, son dévouement au service des familles, son humour et sa générosité de coeur.
EL BIR WE EL SAFSAF WE EL NAYOURA
LA Marsa, le dromadaire,le thé aux pignons, les glaces de salem, le maalouf, et les souvenirs!
Dar ben Abdalleh
quelle belle architecture!
quelles couleurs
encore de Syrie
Pour parfumer nos soirées:
Quelques brins de jasmin et le voyage est assuré
bleu, bleu
cela vient de Syrie
l'amitié dans un miroir
A comme amitié
pour calmer les chaleurs, parfumer le linge, parfumer les gâteaux
une "rachèchè" d'eau de fleurs d'oranger
Ce Drapeau est celui du pays qui nous a vus naître: LA TUNISIE
Le 20 Mars prochain la Tunisie fêtera son i ndépendance(1956). Célébrons avec nos frères tunisiens cette fête nationale et souhaitons que le modèle tunisien de paix , sérénité, tolérance et ouverture soit suivi par beaucoup d'autres pays.
une bonne brick à l'oeuf
une rasade de citron c'est délicieux
bascoutou coupé en deux et enduit d'une bonne confiture de fraise
le matin ou à quatre heures!
brioche, pain tressé du chabbat
gros sel ou sucre pour celle du lendemain
l'heure du café
l'heure du Thé
toujours léger et diététique!
La Tunisie de toutes les couleurs
Une côte de sable fin
une image de tranquillité et des chéchias
matmata?
Des oeufs en neige pour un gâteau ou des meringues
léger!
LE BOULOU DE YOUSSEF
avec une bonne citronnade quand il fait chaud, quel régal!
Un fond de tarte, des pruneaux, une confiture de framboise et le tour est joué!
juste pour le parfum!
pain perdu et fruits
Un petit bout de choux qui a 18 ans à présent
notre Alicia
Théo a 5 ans en tenue de circoncis
Déguisé pour les vacances en Tunisie
C'était pour un concours Miss enfants
en vacances en Tunisie
une promenade
au vieux port de Bizerte
la colombe, le rameau d'olivier, la paix dans le monde et dans les coeurs de tous les humains
chalom - sellem
LES CAKES AVEC LA CITRONNADE
CAKE OU LIMONADA
les dix commandements "assra kelmet"
les tables de la loi
CROIRE
On risque autant à croire trop qu'à croire trop peu. Diderot
Il est doux de croire, même à l'enfer . Anatole France
Je crois ce que je dis, je fais ce que je crois. Victor Hugo
Sidi Slimane, siège de l'Ass.pour la sauvegarde de Nabeul, le dromadaire pose pour Tata Ichtir
Djamel a tenu à prendre une photo avec tata Ichtir car il aime beaucoup sa cuisine
La fiasque de Béni Khiar
En plein cap bon, la fiasquer destinée à l'eau de fleurs d'oranger trône au centre ville, majestueuse
l'alambic et la flleur d'oranger
L'ASVN a érigé à Sidi Slimaneà Nabeul, cet endroit pittoresque, féerique en bordure de mer un alambic géant pour la symbolique
Entre ciel et terre, tous les nuages se ressemblent
une blancheur laiteuse
Le soleil inonde la cour de la maison de Nabeul, la menthe séche sur la corde, les jarres sont là!
La Ghriba, la Mystérieuse
la synagogue de la Ghriba
Une élève de l'école laïque de Djerba
Un accueil chaleureux et un sourire
le fondouk caravanserail face la Ghriba de Djerba
L'art de la broderie , un "guerguef "et la brodeuse s'exprime
un art qui aurait tendance à laisser la place aux machines à broder::
DES HOMMES , DES COUFFINS? CHEZ LES NATTIERS DE NABEUL
Faire des couffins, des filets, métier artisanal à préserver coûte que coûte
la porte de la synagogue
la route qui mène de Nabeul à Hammamet s'ouvre sur ce plat géant d'oranges
Mon amie Mahbouba
Mahbouba, tunisienne athentique , vit à Lyon, sa voix mélodieuse, nostalgique vous séduit et vous ramène quelques années en arrière vers le rif.
MAZAR,ZAHR, mè zhar...
Pour les maux de coeur, pour se rafraichir, pour un coup de soleil, pour parfumer nos pâtisseries, pour sa bonne odeur, L 'EAU DE FLEURS D'ORANGER hum quelle parfum, quelle odeur enchanteresse.
Un brin de FEYJELE (rue) pour parfumer notre semaine et nous porter bonheur
plante bénie de nos hénnés et circoncisions
ECH BINE HALLA HALLA ECH BINE KHAMSSE WE EL KHMISS ALINE HALLA HALLA
Avec ces poissons de la méditerranée, on pourra chanter les chants traditionnels....
UN CHABBATH SANS BOULETTES? JAMAIS CHEZ NOUS!
hum quel relent de friture, la recettearrive
El koffè, Le couffin
Pour faire le marché, il est indispensable
PORTES? BLEU? JAUNE? ROUGE? VERT
quelle que soit la couleur, ce sont de superbes portes!
Le bouillon et les légumes restent au chaud
la semoule arrive
et si nous revisitons la Tunisie et ses sites archéologiques?
Sur le plan culturel, nous avons de nombreux sites, des vestiges, des ruines d'une extrême beauté
Un vase de nabeul qui attend les fleurs, les roses de l'Ariana, la fleur d'oranger,l'oeillet...
Quelques fleurs de Oterchia, Otria, géranium feront l'affaire
rue des forgerons nabeul
la boutique fermée est celle du marchand de beignets, est ce que vous sentez la bonne odeur , des zlabias, beignets, bombalonis, hum, hum, quels souvenirs olfactifs!
LE LOGO DE L'ASSOCIATION NEAPOLIS NOTRE PARTENAIRE
LA COLOMBE DE LA PAIX ET LA MAIN DE FATMA NOS SYMBOLES PREFERES
Asslèmè, marhabé bikom, kif halkom, el hamdoulilleh, entom lébesse?
PAIN CROUSTILLANT
IL FLEURE BON LA BONNE ODEUR DE N OS BOU LANGERIES AU FEU DE BOIS
LE BONHEUR
Bossuet disait : "Le bonheur humain est composé de tant de pièces qu'il en manque toujours".
Voltaire a dit : "Nous recherchons tous le boheur, mais sans savoir où, comme des ivrognes qui cherchent leur maison sachant confusément qu'ils ont en une".
allons au cinéma, sans les glibettes
Le cinéma tunisien ne nous a pas oubliés, il vient jusqu'à nous à Paris . Le festival du cinéma tunisien se déroulera les Jeudi 13Mars , vendredi 14 et samedi 15 Mars 2008 aux cinémas "LA CLEF et l'ARCHIPEL
quelques douceurs pour le chabbat
un vendredi soir, après la kémia, le couscous,la boukha , "cheyiè tahlié, hlou oué bnine"
LES FEMMES JUIVES AUSSI PORTAIENT L'A3BENE
Maman Alice "omi Elyssè" couverte du"chefchèri" d'hiver pour se rendre au bain maure
LA CLEF DE LA PORTE DE LA MAISON DE NABEUL
C'était la clef de l'ancienne porte de notre maison familiale de Nabeul, comme on ne trouvait pas de porte clef à sa taille , nous avons du changer de porte!
Du bleu pour oublier la froidure parisienne
les barques, les vagues et le rêve peut devenir réalité
LES HLALEMS ET LE GHORBEL
Maman Alice confestionnant les petites pâtes "HLALEMS" sur un tamis qu'elle mettra ensuite à sécher au soleil
El 3OUD EL 3OUD, YE HALEWETE EL 3OUD
Sur l'air de "tahté el yesminé fil leïle" de Hédi Jouini, pour terminer la semaine, accueillir le chabbat, un petit verre de boukha, des amandes vertes décortiquées trempées dans de l'eau salée, quelques pistaches, une petite assiette d'akod, une petite assiette de mzaoura, et des morceaux d'adham hout et voilà le régal, Quel KIF!
MAKROUD FAITS MAISON
semoule, dattes, miel et cannelle font un régal
DES JARRES SECULAIRES
elles ont été les témoins d'évènements heureux et malheureux, ont cotoyé trois génrations et dans la cour de la maison de Nabeul elles trônent , fières de faire vivre LA MEMOIRE
HENNE TRADITIONNEL
les jeunes filles entrent en portant les paniers et les bougies sont allumées
PESSAH HAG SAMEAH EN TUNISIE
souvenirs, mémoire, retour aux racines
PESSAH, la fête de la pâque juive en TUNISIE
De nombreux voyagistes ont élu la TUNISIE comme destination de fête cette année . Hammamet est la région la plus prisée et de nombreux hôteliers ont ouvert leurs portes à la cachrout. Du vendredi 18 Avril au 28 Avril, le séjour comprend le vol, les transferts, pension complète, tout a été pensé par nos amis patrons d'agences de voyage. Nourriture, matsots, galettes, osbane, msoki, gateaux de pessah, harossot, etc... tout avec abondance et ambiance assurée.
Soyons nombreux pour ce retour aux sources. Au bord de la mer bleue, le ciel couleur azur, le soleil doux et caressant, et le sedder en compagnie de coreligionnaires de partout est convivial et animé. HAG SAMEAH LEKOULAM CETTE ANNEE SEDDARIM EN TUNISIE (B.A.).
SEÎNOUJE, NIGELLE, CHINOUGE
Quelques graines pour agrémenter le pain maison et préserver du mauvais oeil!
LE KANOUN ET LE CHARBON
C'est une sorte de vase en terre cuite, surmonté de trois ou quatre pointes qui servaient à recevoir les"tajines" ou autres récipients pour faire la cuisine. On y mettait de la cendre et du charbon de bois. Ensuite pour faire du feu et attiser la braise on utilisait une "ftila" ,mèche de tissu imbibée d'huile ou de pétrole, et avec un éventail ou une feuille cartonnée on éventait. Le feu prenait rapidement, car tout se faisait à l'air. Les plats mijotaient tranquillement sous l'oeil attentif de nos grands mères, mères ou soeurs. C'était le temps où la cuisine avait un goût suave et chaque bouchée avalée sublimait nos palais!
SOUPIERE POUR LA CHORBA
Pour déguster une bonne soupe chaude de "tchich
COUSCOUS AU POISSON
Potiron, courgettes, poix chiches, légumes pour accompagner e couscous
DEBLAS A NABEUL,MANICOTTIS A TUNIS...
Cette délicieuse pâtisserie douce, tendre , mielleuse a différentes appellations:DEBLA, OUEDHNINE EL KADHI, FTAÏERES, MANICOTTIS
le HALEBE
Pour étancher notre soif après toutes ces merveilles
Trois couffins sans homme
les paniers miniatures
l'entrée de la maison familiale à Nabeul
la skiffa, mur peints à la chaux et fraicheur sans climatisation
la salière en poterie, d'il y a pas mal d'années
une pincée ne se prend que dans ces salières là!
Rabbi yostor alinè
le poisson et la main de fatma pout nous préserver du mauvais oeil
Le HENNE rituel nord africain qui perdure
La cérémonie de mariage ne peut pas se faire sans le traditionnel HENNE.
Et si nous essayons de méditer
La cuisine, c'est quand les choses ont le goût de ce qu'elles sont. Curnonsky
Ventre affamé n'a point d'oreilles, mais il a un sacré nez! Alphonse Allais
Tout âge porte ses fruits, il faut savoir les cueillir. Raymond Radiguet
L'appétit vient en mangeant, la soif s'en va en buvant.
François Rabelais
lihoudya de Lilia
Lilia m'a envoyé un texte qui m'a émue et que j'aimerai vous faire partager, il est criant de vérité, sincère, poignant et qui explique combien les non dits, les tabous, le racisme peuvent faire mal longtemps après. Ce texte est long mais réellement intéressant:
C'est pour tout le monde mais surtout tata Ichtir qui je ne sais pourquoi me rend nostalgique... peut-être pour ce tata qui lui confère un certain âge.. peut- être parce qu'elle semble incarner la tante en tous ses sens de grandeur et d'amour pour ses proches comme un garde-fou, comme un ange gardien mais à la juive qui laisse faire mais contrôle tout de loin et de prés , jamais tranquille et mechkeka pour TOUT peut-être que je me trompe mais je suis sûre que si c'est le cas, tu sauras me pardonner! tata Ichtir, cette lecture est pour toi surtout et pour les autres aussi...
Extrait de « Lyhoudya »
Nona était une très vieille dame sans âge . Peu bavarde et austère, elle tenait les clés du monde, celui de la maison de ma grand-mère et de mes tantes. Toujours ce même visage fermé et ridé, habillée de noir ou de gris avec de longues nattes qu’elle semblait n’avoir jamais défait, depuis un siècle déjà. Un foulard de couleur gaie interrompait mal son air de deuil. Elle se trouvait toujours sur la même chaise, dans la pièce centrale qu’elle ne quittait que pour un besoin intime ou pour dormir notant tout du regard et ponctuant de temps à autre ses observations de remarques sèches et criardes s’abattant sur nos têtes plus vives qu’une cravache . Tout en elle prêtait au malaise et à la crainte. Nous craignons notre aïeule et nous évitions de jouer dans son périmètre d’observation.
« Je suis une gornia et non une tunisienne » ne cessait-elle de nous répéter fièrement . Nos petites têtes remplies d’un vide sidéral de nos origines et de l’histoire de l’humanité en particulier du peuple juif, cette ascendance qui se finalisait jusqu’à moi... Une génétique ancestrale arrivant jusqu’à moi mais à moitié et dont je me voulais libre. Mon aïeule était d’origine italienne et descendait directement d’une famille livournaise. Son père escorté de sa famille avait fui les années 1820, la Livourne en Toscane, dans le centre de l’Italie.
« Je voudrai être enterrée dans le bithahaiem des granas avec les miens :les Dramnas et jamais ailleurs.» surenchérissait-elle toujours avec toute la fierté du monde et une surestimation de ses origines et de sa lignée hors du commun comme elle aimait souvent le répèter . Seulement, elle omettait de nous prendre à part dans un cours particulier de soutien où elle partirait en éclaireur évoquer le passé et l’histoire de sa Livourne.
En 1421, cette dernière était encore un petit port de pêche fortifié soumise à Florence. Sous l’influence du grand duc de Toscane Ferdinand de Médicis, les installations portuaires furent agrandies et un canal fût construit pour relier la ville au port voisin de Pise. Livourne fût alors ouverte au commerce italien et devint depuis un grand port italien. Elle comptait comme beaucoup d’autres villes d’Italie de nombreux ghettos. Ces derniers ( issu de l’hébreu ghett = divorce) sont nés de l’intolérance croissante des chrétiens à l’égard des communautés juives désireuses de préserver leur spécificité. Le premier ghetto officiellement établi fût crée à entourés de murs dont les portes se fermaient obligatoirement la nuit. Il était même obligatoire que les juifs portèrent des signes distinctifs en dehors des ghettos. A la différence des séfarades (juifs orientaux) qui jouissaient de cieux plus cléments et tolérants des communautés musulmanes, les juifs de l’Europe médiévale furent longuement persécutés et souvent expulsés d’une Europe plongée dans son plus haut et obtus moyen âge. Sous l’influence de la révolution française, des mouvements libéraux naquirent .A sa suite, les systèmes de ghettos disparurent progressivement au cours du XIX siècle. En 1870, le ghetto de Rome devenu le dernier ghetto officiel en Europe fût aboli par Victor Emmanuel II, roi d’Italie. Lors de l’explosion de leur ghetto, des centaines de juifs livournais émigrèrent vers l’Afrique du Nord recherchant asile et nourrice dans ces contrées plus clémentes et douces où le soleil se lève toujours chaud rappelant un pays aimé mais fuit dans une hâte dictée par la peur et les appréhensions de nouvelles persécutions et de nouvelles douleurs.
En Tunisie, ils évoluèrent en masse, toujours regroupés dressant des barrières virtuelles, calquées sur celles d’une juiverie non loin et parlant une langue autre que celle des séfarades, un mélange d’arabe, d’hébreu mais surtout emprunte d’un italien chaud et roucoulant. Leurs coutumes et traditions continuaient à être vernies d’un legs ancestral plutôt à l’occidental et ils se malaxaient à la population hôte sans se fondre entièrement, dans un esprit vif et jovial. Beaucoup d’entre eux furent d’habiles commerçants dans un souk de la vieille ville arabe de la capitale. Ce dernier continue à porter leur nom: souk El Grana faisant allusion à ses premiers concepteurs , même après le nouveau départ de 1967 des juifs tous confondus. Ils pérennisèrent tout le long de leur passage une ségrégation au sein de leur propre communauté : l’essentiel de leur religion était retrouvé mais ils tenaient fébrilement à sauvegarder leur spécificité peut-être par vanité aiguisée propre à l’étranger qui a souvent tendance à ennoblir inconsciemment ses origines ou pour mieux transcrire les siècles de persécution et de torture et de ségrégation au sein de leur propre pays. Même en accompagnant leur mort dans leur dernière demeure, ils dressèrent des limites et les regroupèrent dans le quartier des granas au bitahaiem de Borjel ( à la sortie de la capitale)!
Ma Nona était une gornia mais elle ne prît jamais la peine de nous l’expliquer peut-être parce qu’elle était analphabète et que l’enseignement était encore une lumière inaccessible pour ses semblables en particulier celles de son sexe ...peut-être aussi parce que les temps étaient troublés et se prêtaient très mal aux explications et aux leçons d’histoire des générations précédentes! Une chose est sûre, je n’eus ouie de cette belle et unique leçon d’histoire ancestrale que récemment dans mon irrésistible ferveur de ressusciter le passé, mon passé. Ma Nona m’inspirait la peur et je lisais dans ses yeux, une haine tacite pour mon père qui accentuait mon malaise au sein de ma propre famille. Un silence ourlé de reproches alourdissait l’ambiance générale et ma tête pétrissait un million de suggestions pour s’arrêter toujours sur la même explication. Le mariage de mes parents serait toujours férocement refusé. Pourquoi lorsque tout le monde se marie et fait des enfants ? Je ne pouvais comprendre qu’en ces temps et depuis toujours, il n’était pas accepté qu’une juive aille avec un arabe et qu’il lui fasse des enfants même s’ils sont unis par les liens du mariage. Ma mère d’un commun accord avec mon père cassa cette interdiction. Toute sa progéniture fût reconnue par son conjoint. Depuis, le conflit s’est établi. conflit ancestral depuis la nuit des temps.. conflit des enfants d'Abraham qui a toujours perduré et qui perdure toujours aussi lancinant et plus vif qu'une plaie profonde... un conflit absurde et inutile mais tellement sensible que nul ne pourra jamais chiffrer à combien peut durer une seconde de souffrance . Nona devinait sans peine que les enfants de sa petite fille étaient tous voués à être arabes et par conséquents musulmans. Cela la morfondait et ne pouvait pardonner à mon père " le RB" comme le disent les juifs de Belleville. Elle aurait sûrement pu oublié s’il avait fait de nous des bâtards et de ma mère une fille mère mais qui leur serait revenue avec une ribambelle d’enfants tous « borma casher ». Borma casher : étiquette difficile à saisir mais qui a longtemps écorché et chatouillé mes oreilles dans un paradoxe étrange mêlé à un arrière goût contradictoire fait à la fois de dégoût et de plaisir . Borma casher signait impérativement que tous les descendants d'une mère juive sont automatiquement juifs sans nécessiter de passer par le rabbin pour embrasser la religion de Moïse. Mais me fallait-il vraiment cette AMM de cashérisation pour me frotter à plein temps dans les jupons de mon monde, celui de ma mère? Fort heureusement, il est un âge où tout peut être drainé par une coulée d’insouciance et de moindre joie. Cet âge, c’est l’enfance où aucun parti ne peut jamais être définitivement pris et où je ne pouvais m’empêcher d’avoir une famille juive, de nombreux petits amis juifs. Cela ne m’empêchait pas non plus d’avoir un livret familial juif, un prénom juif et de totalement me confondre à la communauté juive. Je faisais la queue dans les hangars de la rue Arago appartenant au comité juif O.S.E et qui pendant les grandes fêtes ou grandes occasions distribuait vivres et aides sociales pour les déshérités de la même confession. Il ne comptait que des juifs. Et je ne connaissais pas d’autre monde que celui-là. Il s’offrait à moi, modeste certes mais rempli de jovialité , d’air de fête et du bonheur. Que du bonheur! Chaque vendredi, ma mère nous prenait chez ma grand-mère et nous retrouvions avec bonheur tous les membres de ma famille. Des airs de fête tâchés de temps à autre de ciel gris menaçant d’orage où notre tante Margot nous préparait le couscous du shabbat autour duquel toutes les haches de guerre et animosités se dissolvaient comme par un grain de magie. La viande était toujours présente et ma tante tâchait toujours de faire couler un " tem boukha" (boisson alcoolisée blanche) pour amadouer Nona et de la bière et du whisky pour le restant de la famille. La boisson alcoolisée n’étant pas interdite dans la religion juive, elle honorait souvent leur fête et leur "shabbat ". Ps: Nona est décédée presque centenaire mais à Paris juste quelques temps aprés son départ de Tunis et fût enterrée à Pantin dans un carré épars tout juif confondu !