LE MILLE FEUILLE : Des origines légendaires ?
Pourquoi les juifs tunisiens aiment –ils autant cette pâtisserie ?
Depuis les pâtisseries Garza, Naouri, Bébert, à Tunis à nos jours avec Nani , bellity, nathan etc, le clou des meilleures pâtisseries demeure : Le mille feuilles.
Plein de crème sur quelques épaisseurs de pâte feuilletée, quoi de plus délicieux !
Nombreuses sont les légendes qui courent sur l’origine de ce dessert mythique. On l’attribue parfois, mais à tort aux Médicis. Ils l’auraient, dit-on, importé en France par l’intermédiaire de Marie de Médicis. Or, les recettes florentines ou vénitiennes de l’époque faisant état de pâte feuilletée en attribuent le mérite… aux Français.
D’autres traditions prétendent qu’un cuisinier du nom de Feuillet l’aurait inventé au XVIIe siècle… mais on ne trouve pas trace de ce pâtissier miracle. D’autres encore assurent qu’un apprenti mitron de Louis XIII l’aurait créé par inadvertance. Quand on sait la difficulté de réalisation du gâteau, difficile d’admettre cette dernière histoire…
Une naissance au cœur de l’Orient
Il semble en fait que l’origine du mille-feuille remonte bien plus haut dans le temps, et bien plus loin dans l’espace… En effet, les Byzantins, à l’époque romaine, appréciaient déjà un gâteau fait de multiples couches de pâte craquantes et garnies de miel.
Le long cheminement de la pâte feuilletée
Quelques siècles plus tard, les invasions arabes du IXe siècle apportent en France, dans tout le Sud-Ouest, des recettes ressemblant fort à celle du mille-feuille : par exemple le pastis gascon ou les feuilletés catalans appelés bunyétas, qui se rapprochent beaucoup des pastillas marocaines (avec des couches superposées d’une pâte très fine, proche des feuilles de brick tunisiennes)…et des baklawas, feuilletés aux amandes de tout l’orient…
En attendant de vous communiquer la recette la plus simple !
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